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Le Bureau des services aux étudiants offre son soutien alors que cette période de pandémie bouleverse l’apprentissage traditionnel

Photo de Dre Kay-Anne Haykal
Les étudiants en médecine font preuve de résilience face aux reports d’examens, aux classes virtuelles et à la suspension des stages cliniques.

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Par Michelle Read
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Les exigences du programme d’études d’une faculté de médecine constituent l’un des plus grands défis qu’un étudiant puisse avoir à relever. Personne ne s’attendait à une pandémie, d’ailleurs.

Les étudiants en médecine faisaient leur apprentissage en présentiel, avec expériences pratiques, puis du jour au lendemain, les amphithéâtres se sont vidés, et tout est passé en mode virtuel.

« La COVID-19 gĂ©nère de l’anxiĂ©tĂ© en raison de son effet sur la communautĂ©, les membres de la famille et les amis Â», a dĂ©clarĂ© CĂ©line Sayed, Ă©tudiante en troisième annĂ©e et prĂ©sidente du conseil des Ă©tudiants en mĂ©decine. « Mais les Ă©tudiants doivent composer avec une anxiĂ©tĂ© et un stress additionnels en raison de l’incertitude quant Ă  l’avenir de l’éducation mĂ©dicale Â».

La Dre Kay-Anne Haykal, doyenne adjointe des services aux Ă©tudiants, affirme que la FacultĂ© de mĂ©decine aide les Ă©tudiants Ă  faire face Ă  la situation en s’appuyant sur le système de soutien de base dĂ©jĂ  solide fourni en grande partie par le (BSE).

« Nos Ă©tudiants ont fait preuve d’une grande rĂ©silience en ces temps difficiles Â», dit-elle.

La COVID-19 est porteuse de perturbations et de stress

La Dre Haykal explique que les principaux facteurs de stress des Ă©tudiants du prĂ©externat (première et deuxième annĂ©es) sont liĂ©s Ă  la transition rapide vers un programme d’études en ligne et Ă  l’anxiĂ©tĂ© de passer les examens Ă  la maison.

« De nombreuses mesures d’adaptation ont Ă©tĂ© demandĂ©es par des Ă©tudiants qui s’occupent de membres de leur famille Ă  la maison, qui n’ont pas un environnement appropriĂ© pour Ă©tudier et passer un examen, ou qui s’inquiètent de l’instabilitĂ© de l’accès Ă  Internet dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©es Â», explique la Dre Haykal.

Parmi les étudiants de l’externat (troisième année), l’anxiété a été causée par l’interruption de leurs études, l’incertitude de la reprise des stages cliniques et l’incapacité d’organiser leurs stages au choix de quatrième année. Pour les étudiants en dernière année, le défi était lié à la rédaction de leur examen du Conseil médical du Canada et à la préparation du début de leur résidence en pleine pandémie.

« Certains Ă©tudiants s’en sortent bien en faisant du bĂ©nĂ©volat dans leur communautĂ©, en s’adonnant Ă  de nouveaux passe-temps et en restant actifs Â», explique CĂ©line Sayed. « Certains Ă©tudiants ont, avec raison, plus de mal Ă  s’adapter, et nous essayons donc de mettre des formes de soutien Ă  leur disposition – et le BSE en est un excellent exemple Â».

Le BSE s’adapte en offrant des services et du soutien

Sylvie Critch, qui supervise l’équipe du BSE, affirme que le bureau a mis en place plusieurs nouvelles initiatives pour répondre aux problèmes soulevés par les étudiants en médecine. En raison des limites imposées par la distanciation physique, toutes les consultations se font désormais à distance, par téléphone ou par vidéo.

« Nos conseillères travaillent très fort pendant la pandĂ©mie pour rĂ©pondre aux demandes de tous les Ă©tudiants Â», dĂ©clare Mme Critch.

Les conseillères du BSE ont dĂ©veloppĂ© et publiĂ© sur leur site Web des Ă  l’intention des Ă©tudiants. Ceux-ci peuvent Ă©galement consulter la section Ressources de la du programme MD, qui propose de nombreuses ressources sur l’autogestion de la santĂ©, le soutien financier, le soutien social et le bien-ĂŞtre physique.

Parmi les propositions de soutien virtuel, on retrouve le programme de soutien par les pairs Côte à côte mené en collaboration avec le BSE. Ce programme vise à améliorer les comportements de recherche d’aide, à réduire la stigmatisation et à fournir un soutien sans jugement, accessible et confidentiel. Des étudiants bénévoles formés écoutent, fournissent des conseils de base, suggèrent des ressources et dirigent d’autres étudiants vers les services appropriés d’aide à la santé mentale, à la solitude, aux problèmes relationnels et aux difficultés scolaires.

Les Ă©tudiants se voient Ă©galement proposer une sĂ©ance hebdomadaire de soutien virtuel par les pairs avec la Dre Haykal et les conseillères du BSE sur diffĂ©rents thèmes, tels que la rĂ©silience, l’auto-isolement, l’autocompassion et l’autogestion de la santĂ©, du stress et de l’anxiĂ©tĂ©. Les Ă©tudiants peuvent participer Ă  ces sĂ©ances facultatives pour discuter de toute prĂ©occupation gĂ©nĂ©rale durant la pandĂ©mie.

La Dre Haykal explique que, pour comprendre les diffĂ©rents problèmes vĂ©cus par les Ă©tudiants, le BSE est sur le point de finaliser une « Ă©valuation du bien-ĂŞtre pendant la COVID-19 Â», qui sera distribuĂ©e aux Ă©tudiants en mĂ©decine des quatre annĂ©es du programme, en plus de l’actuel programme de contrĂ´le du bien-ĂŞtre dont ils bĂ©nĂ©ficient Ă  leur première et troisième annĂ©e.   

« Je comprends que la COVID-19 agit sur la vie des Ă©tudiants en mĂ©decine d’une manière particulière et Ă©prouvante Â», a dĂ©clarĂ© la Dre Haykal. « Notre objectif est de leur offrir des outils, des ressources et des services appropriĂ©s Â».

Photo de la fenêtre avant du Bureau des services aux étudiants

 

Photo de Dre Kay-Anne Haykal