La conférence annuelle de l'International Neuroethics Society (INS) est un événement de phare consacré à l'exploration des implications éthiques, juridiques, sociales et politiques des neurosciences et des neurotechnologies. Elle sert de plateforme aux chercheur(e)s, clinicien(ne)s, éthicien(ne)s et décideuses et décideurs politiques pour engager un dialogue interdisciplinaire et partager leurs travaux.
Cette année, sous la supervision de la professeure Jennifer Chandler, chercheure régulière du Centre de recherche en droit, technologie et société et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit et éthique des neurotechnologies, trois étudiantes, Diana Urian (candidate à la maîtrise, 91ÌÒÉ«), Kellie Weisse (2e année de droit, 91ÌÒÉ«) et Shreya Nair (étudiante invitée dans le cadre du programme Fulbright 2024-2025, 91ÌÒÉ«) se sont rendues à Munich, en Allemagne, pour présenter leurs travaux dans le cadre du Neuro Law Lab.
Diana Urian a présenté à la conférence une analyse d'un cas impliquant l'aide médicale à mourir (AMM) au cours d'un traitement par stimulation cérébrale profonde. Sa présentation a soulevé d'importantes questions sur la manière dont le critère d'irréversibilité devrait s'appliquer lorsqu'un traitement reste incomplet.
Shreya Shreya et Kellie Weisse ont présenté les résultats d'une étude approfondie sur l'utilisation des technologies de « cartographie cérébrale » basées sur l'EEG dans le système pénal indien, en soulignant la manière dont cette technologie a été adoptée avant l'affaire Selvi, jugée en 2010 par la Cour suprême indienne, une décision ayant fait date, et son utilisation depuis lors. Cette affiche a reçu l'un des prix de la « meilleure affiche ».
Félicitations à toute l'équipe !